
Actualité des Grands Lacs Africains
Après KISHISHE c’est au tour de KANYANGIRI et KAZAROHO, l’horreur en images des atrocités commises par les rebelles M23/RDF pendant l’occupation de ces localités. Des corps sans vis ont été retrouvés dans les champs de KANYANGIRI et KAZAROHO dans RUTSHURU. Visblement des civils massacrés lachement […]
La stratégie de la diversion Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)
Culture Politique RégionAprès KISHISHE c’est au tour de KANYANGIRI et KAZAROHO, l’horreur en images des atrocités commises par les rebelles M23/RDF pendant l’occupation de ces localités. Des corps sans vis ont été retrouvés dans les champs de KANYANGIRI et KAZAROHO dans RUTSHURU. Visblement des civils massacrés lachement […]
Actualité Politique RégionDe l’APR-AFDL au RDF-M23 rien n’a changé à part les acronymes.Hier encore on parlait du rapport mapping qui décrit les massacres systématiques de l’Armée Patriotique Rwandaises à caractère génocidaire, envers les Congolais et les réfugiés rwandais Hutu au début des années 1990. Mis à part […]
Actualité Politique RégionDe violents combats se poursuivent dans l’Est de la RDC dans les zones Rutshuro, Masisi et à Kibumba situé à une vingtaine de Km de la ville de Goma.D’après nos sources la localité de Tongo est tombée Mercredi dernier aux mains des Rebelles M23 – […]
Actualité Politique RégionLe président de la RDC Felix Tshisekedi a effectué lundi plusieurs nominations dans les hauts rangs de l’armée et de la garde républicaine.
Le général Célestin Mbala a été remplacé par le général de division Christian Tshiwewe, à la tête de l’état-major général des FARDC (Forces armées de la république démocratique du Congo). L’Elysées y serait-il pour quelque chose ? En tous cas certains faits porte à y croire.
Après KISHISHE c’est au tour de KANYANGIRI et KAZAROHO, l’horreur en images des atrocités commises par les rebelles M23/RDF pendant l’occupation de ces localités. Des corps sans vis ont été retrouvés dans les champs de KANYANGIRI et KAZAROHO dans RUTSHURU. Visblement des civils massacrés lachement […]
Actualité Politique RégionAprès KISHISHE c’est au tour de KANYANGIRI et KAZAROHO, l’horreur en images des atrocités commises par les rebelles M23/RDF pendant l’occupation de ces localités.
Des corps sans vis ont été retrouvés dans les champs de KANYANGIRI et KAZAROHO dans RUTSHURU. Visblement des civils massacrés lachement par les rebelles du M23/RDF pendant leur occuption dans ces zones.
D’après une source locales, ces massacres aurraient eu lieu du 25 au 28 Mars et les cops ont été découverts après la reconquete de ces territoires par les FARDC et les forces d’auto défense de la région.
C’est bien malheureusement le triste scenario qu’on observe de manière récurrent dans toutes les parties occupées par ces rebelles. Les compteurs ne cessent de monter, battant tous les record de non respect des résolutions des Nations Unies et des droits de l’homme. Des cries d’indignations retentissent un peu partout dans le monde même au sein du Parlement Européens, mais toujours sans aucune réaction concrète de la part de le communauté internationale.
Ces massacres ciblent les habitants Congolais de la regions qui refusent de se soumettre aux exigences de l’envahisseur mais aussi les refugiés Rwandais qui ont fuis les massacres du FPR depuis 1994 toujours présent dans l’est de la RDC. On compte environs plus de 245 000 selon le dernier recensement du HCR rfi RDC: 245 000 réfugiés rwandais recensés
Le M23/ RDF se dit pourtant intervenir pour protèger la population rwandophone persecutée. Force est a constater que c’est plustot ce mouvement soutenu par le Rwanda qui est responsable de massares à grande échelle visant la population de l’est du Congo.
De l’APR-AFDL au RDF-M23 rien n’a changé à part les acronymes.Hier encore on parlait du rapport mapping qui décrit les massacres systématiques de l’Armée Patriotique Rwandaises à caractère génocidaire, envers les Congolais et les réfugiés rwandais Hutu au début des années 1990. Mis à part […]
Actualité Politique RégionDe l’APR-AFDL au RDF-M23 rien n’a changé à part les acronymes.
Hier encore on parlait du rapport mapping qui décrit les massacres systématiques de l’Armée Patriotique Rwandaises à caractère génocidaire, envers les Congolais et les réfugiés rwandais Hutu au début des années 1990.
Mis à part que ce rapport a fait couler beaucoup d’encre avec condamnations et indignations de tout genre, aucune action concrète n’a été posée. Des reportages, voir même des films comme l’empire du silence, ont vu le jour afin d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur ces atrocités.
Malgré tout, avant même qu’un seul coupable de ces crimes soit traduit en justice, le même scenario se reproduit. Depuis le début de l’offensive du mouvement RDF-M23 qui a débuté au mois d’octobre, des civils ne cessent d’être la cible d’exactions aussi ignobles que lâches, commises par les rebelles.
Nous retiendrons cette date du Mardi 29 Novembre, comme étant l’une des journées les plus sombres depuis la reprise des hostilités, par le mouvement RDF-M23, le mois dernier. 122 civils ont été massacrés lâchement par les rebelles à KISHISHE. Des corps de femmes et d’enfants étaient étalés à même le sol comme on peut le voir sur les images (Attention les images peuvent choquer).
Un peu partout dans les zones occupées par ces rebelles, d’autres massacres ont été signalés. Ce Lundi 28 Novembre le camp de refugiés rwandais Hutu situé à KIRAMA a été incendié maison par maison. Le bilan n’est pas encore connu en ce moment.
Depuis le non respect des accords de Luanda qui demandaient aux rebelles RDF – M23 de cesser les hostilités et de céder les territoires conquis, aucune réaction digne de ce nom n’a encore été observée.
Dans un communiqué de presse sortie le 27 Novembre, par la voie de son porte-parole, le FDLR déplore le silence de la communauté internationale qu’il qualifie même de complice, en ces termes :
« Les FDLR déplorent le silence complice de la Communauté Internationale face aux massacres, pillages, vols, viols et autres atrocités perpétrés par l’armée de Paul Kagame contre les réfugiés Hutu rwandais et les congolais qui n’épousent pas l’idéologie de l’envahisseur »
Il dénonce ensuite les crimes de guerre commis par l’armée de Paul Kagame partout où elle passe et cite des lieux ou des jeunes Congolais ont été retrouvés décapités le 21 Novembre, qui sont MBURAMAZI, la localité de BUGINA, et le Groupement TONGO. Avant de poursuivre:
« Les FDLR demandent avec insistance à la communauté internationale d’user de tous ses moyens pour prévenir, au Rwanda et en RDC, les hécatombes planifiées par le régime de Paul Kagame pour poursuivre et parachever le génocide documenté par les experts de l’ONU dans le Mapping Report qui moisit dans les tiroirs de l’ONU depuis 2010 ». pouvait on lire dans ce communiqué des FDLR.
Ces images de civils innocents découpés à la machette sont d’une grande désolation. Preuve qu’il ne s’agit nullement de bavures mais plutôt d’un massacre planifié.
Que faudrait-il de plus pour toucher les consciences ?
Ne serait-il pas temps de voir les choses en face et de se poser les bonnes questions ?
Le constat est triste mais clair, dans cette malheureuse région des grands lacs on évoquera difficilement le mot Génocide lorsqu’il s’agit des crimes commis par le FPR ou tout autre mouvement derrière lequel il se cache.
De violents combats se poursuivent dans l’Est de la RDC dans les zones Rutshuro, Masisi et à Kibumba situé à une vingtaine de Km de la ville de Goma.D’après nos sources la localité de Tongo est tombée Mercredi dernier aux mains des Rebelles M23 – […]
Actualité Politique RégionDe violents combats se poursuivent dans l’Est de la RDC dans les zones Rutshuro, Masisi et à Kibumba situé à une vingtaine de Km de la ville de Goma.
D’après nos sources la localité de Tongo est tombée Mercredi dernier aux mains des Rebelles M23 – RDF sans combats.
Le commandant du régiment ainsi que l’inspecteur de Police se sont remis aux rebelles volontairement, entrainant le gros des troupes avec eux.
D’autres cas pareils ont été enregistrés un peu partout dans les zones de combat permettant aisni une avancée rapide du M23. Nous rappelons que le camp militaire de Rumangabo avait été abandonné de la sorte.
C’est évidemment l’un des plus grands handicaps des FARDC, longtemps soumis à des processus d’intégrations d’anciens rebelles dans ses rangs, les FARDC sont constitués d’éléments dont le nombre, loin d’être négligeable, susceptibles d’être de près ou de loin de connivence avec l’ennemi.
Ce processus d’intégration d’anciens rebelles a commencé d’abord avec ceux du CNPD de Laurent NKUNDA, puis ceux du FPLC de Bosco NTAGANDA dans les années 2010 – 2013.
Si la RDC voulait avoir une armée efficace, il faudrait qu’ils y songent deux fois avant d’intégrer d’autres rebelles ou groupes armées. C’est ce que le M23 revendique par ailleurs.
Vue les difficultés existantes que les FARDC présentent à ce stade, céder à une telle demande serait synonyme de chao pour eux.
Changement de Stratégie du RDF – M23
Sur la ligne de front, après l’échec flagrant de Kibumba situé une vingtaine de Km de Goma, le mouvement RDF – M23 procède depuis Jeudi passé à un re – déploiement de ces forces vers le nord-ouest.
Les premiers plans semblaient, en effet, être une guerre éclaire avec la prise de la ville de Goma dans les premiers jours du conflit. Mais les revers qu’a subi les rebelles à Kibumba leurs ont fait revoir leurs plans.
D’après les observations, le mouvement RDF – M23 est en train de manœuvrer en vue d’élargir ses espaces.
Des troupes en provenance du Rwanda ne cessent de traverser la frontière pour venir en renfort aux rebelles.
Depuis la semaine passée on parle de plusieurs brigades dont 2000 hommes de Force spéciales dirigés par le General de Brigade RUKI KARUSISI.
Après Rutshuru, Kiwanja, Rubare, Ntamugenga et Rugari, les rebelles avancent sur l’axe Binza et Bwito par Tongo Bishusha vers Kitshanga dans le Masisi
Avec comme objectif très probablement de continuer vers Kirolirwe, et de prendre Sake.
Cet axe est renforcé par une ligne de défense qui s’étant le long des localités conquises.
L’objectif serait d’étouffer la ville de Goma qui sera coupée de ses deux voies d’approvisionnement, la route Rutshuru – Goma et celle de Sake, Masisi, Minova et Kalehe.
Si ils y parviennent ils pouront faire tomber Goma sans combats urbains.
Une ligne de défense également est placée au niveau de Vitshumbi pour contre carrer les assauts des FARDC pouvant venir de Rwindi, Butembo et Beni.
Une autre ligne de défense est placée au niveau de Kibumba afin de protéger les zones conquises contre les assauts des FARDC venant de Goma.
Le ravitaillement en munitions ainsi que les renforts venant du Rwanda peuvent passer facilement par Kabuhanga et Buhumba et ceux venant de l’Uganda par les postes douaniers de Bunagana, Kitagoma, Munyaga et Ishasha.
La tâche est rude pour les FARDC car comme évoqué précédemment une bonne partie de son armée est composés d’anciens rebelles. Mais selon certaines informations des rappels à l’ordre ont été déjà effectués ainsi que des arrestations voir même des exécutions d’officiers par leurs propres hommes qui refusaient d’obéir aux ordres jugés inappropriés à la situation sur le terrain.
Malgrés le processus de paix en cours et les accords de Luanda, les Congolais ne devraient aucunement baisser les bras car si un parallélisme est effectué avec la guerre que le FPR a menée au Rwanda, la stratégie de « Fight and Talk » avait été bien utilisée pour endormir son adversaire tout en lui permettant de se réorganiser de son côté.
Ce serait désolant de voir le peuple congolais tomber dans le même piège
Le président de la RDC Felix Tshisekedi a effectué lundi plusieurs nominations dans les hauts rangs de l’armée et de la garde républicaine.
Le général Célestin Mbala a été remplacé par le général de division Christian Tshiwewe, à la tête de l’état-major général des FARDC (Forces armées de la république démocratique du Congo). L’Elysées y serait-il pour quelque chose ? En tous cas certains faits porte à y croire.
Le président de la RDC Félix Tshisekedi a effectué lundi plusieurs nominations dans les hauts rangs de l’armée et de la garde républicaine.
Le général Célestin Mbala a été remplacé par le général de division Christian Tshiwewe à la tête de l’état-major général des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo). L’Elysée y serait-il pour quelque chose ? En tous cas certains faits porte à y croire.
Plusieurs médias comme Jeune Afrique et Média Congo évoquent par cette nomination une stratégie de Félix Tshisekedi de reprise en main d’une armée en plaçant ses hommes de confiance à des postes stratégiques remplaçant des généraux fidèles à Kabila.
Mais d’après d’autres observations il s’agit d’une mise en application des accords secrets passés entre lui et le Président du Rwanda Paul Kagame.
En effet, ce dernier lui a demandé à plusieurs reprises de remplacer certains chefs militaires jugés trop proche des FDLR à son gout en lui imposant ceux qu’il devait nommer, mais en vain.
Le plus grand souhait de Kagame a toujours été d’éradiquer complètement ce mouvement de libération qui revendique la démocratie, le retour digne des réfugiés rwandais ainsi qu’une véritable réconciliation.
Par des incursions clandestines parfois des attaques de grande envergure à l’Est du Congo, l’armé de Kagame a toujours voulu les déraciner, essuyant à chaque fois de terribles revers et enregistrant de lourdes pertes.
Kigali en est venu à la conclusion qu’il ne pouvait pas y arriver sans impliquer les autochtones en l’occurrences les FARDC dans ses plans.
C’est ainsi qu’on verra naître une série d’opération conjointes entre les FARDC et la RDF (Rwanda Defence Force) :
Tous ces opérations n’ont pas réussi à décimer le mouvement. Kigali en a aussi fait appelle à une force régionale pour l’aider à vaincre ces guerriers. Seulement l’argumentation de Kigali se fait de moins en moins crédible. Faire passer les FDLR comme un mouvement génocidaire dont le seul but et d’exterminer les Tutsi peine à passer d’autant plus que la population qui vit dans les zones occupées par ceux-ci, ne se plaigne pas de leur présence. Au contraire ils subissent eux aussi des sévices au même titre que les réfugiés rwandais de la région que les ce mouvement protège à chaque fois que les RDF entrent sur le sol congolais soi-disant pour pourchasser.
Rajouté à cela l’éveil congolais n’aide pas. Nous l’avons vu récemment lors des affrontements entre le M23 et les FARDC où la population congolaise s’était levée comme un seul homme pour dénoncer et combattre ce M23 soutenue par Kigali.
Au vu de tous ces obstacles, la stratégie de Kigali s’oriente vers une autre ruse, celle qui vise à faire passer à la tête du leadership des FARDC des généraux qui lui sont favorables.
Un point qui a été soulevé plusieurs fois dans des négociations secrètes entre Kigali et Kinshasa mais dont la réponse de ce dernier a toujours été négative.
Après la nomination du général de division Christian Tshiwewe, certains observateurs y vois un relâchement de Kinshasa qui aurai cédé sur la pression.
Emmanuel Macron n’y serait d’ailleurs pas pour rien.
Lui qui avait promis de réconcilier les deux voisins lors d’une déclaration faite lorsqu’il était en visite à New York en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies, aurai usé de son influence pour faire accepter à Kinshasa et mettre d’accord les deux homologues sur certains points. On notera l’attitude étrange du président Tshisekedi après cette rencontre. Comme par exemple le fait de déclarer que les auteurs de l’assassinat de l’ambassadeur d’Italie tué le 22 février 2021 Monsieur Luca Attanasio soit les FDLR.
Alors que, nous le savons, même si aucune enquête n’a vraiment abouti les premiers éléments pointait les forces spéciales de Kagame.
Sur ce sujet d’ailleurs, nous retiendrons la suspension du directeur de cabinet du ministère de l’intérieur de la RDC Aristide Bulakali Mululunganya pour avoir signé un communiqué officiel sans mandat ni qualité accusant les FDLR d’avoir été l’auteur de cet acte ignoble.
La contradiction est claire et révèle bien d’une manipulation et pression exercées de la part de ceux qui veulent mettre ce crime sur le dos des FDLR.
Ainsi donc le rapprochement de Paris et Kigali se fait et continuera à se faire au détriment du « droit à la vérité » et de la justice dans ses pays des grand Lacs.
Rugamba Serge.
Le 1 octobre 1990, 32 ans déjà que les troupes du FPR (Front Patriotique Rwandais) appuyées par l’armée Ougandaise franchissent la frontière Rwandaise au niveau de Kagitumba dans le Nord Est du pays en direction de Gabiro. Une date qui restera gravée à jamais dans […]
Actualité Politique RégionLe 1 octobre 1990, 32 ans déjà que les troupes du FPR (Front Patriotique Rwandais) appuyées par l’armée Ougandaise franchissent la frontière Rwandaise au niveau de Kagitumba dans le Nord Est du pays en direction de Gabiro.
Une date qui restera gravée à jamais dans la mémoire des Rwandais comme étant le début d’un long calvaire que certains appellent à juste titre le drame rwandais.
Ce petit pays paisible d’Afrique centrale jadis appelé la Suisse d’Afrique et présenté comme un bon modèle de développement, malgré son enclavement et sa pauvreté en matière première, allait devenir le théâtre de combats, de massacres ainsi que d’enjeux géopolitiques et de guerres dans lesquelles Anglo saxon et Français allait se livrer sans merci. Une Guerre qui s’étalera même au-delà des frontières car l’objectif ultime en était d’avoir la main mise sur les minerais du Congo. Le Bilan sera assez lourd. Aujourd’hui on compte plus 7 à 8 millions de morts Congolais et rwandais Hutu, Tutsi confondu ainsi que le plus grand exode que le pays n’ait jamais connu. Plus de 4 millions de réfugiés qui ont traversé les frontières du Pays en juillet 1994. Même si aujourd’hui ce chiffre a considérablement baissé, il reste néanmoins des centaines de millier d’hommes, femmes et enfants entassés dans les forêts de l’est de la RDC. Sans compter ceux qui sont éparpillés dans des pays d’Afrique et ceux du monde entier.
Toujours d’ailleurs malmenés, car ayant perdu le statut de réfugiés ils ne bénéficient d’aucune aide internationale. des attaques ciblées ou de grande envergure sont souvent menées à leur encontre par ce même FPR, actuellement au pouvoir et cela toujours dans le silence absolu de la communauté internationale et de l’impunité totale.
Dans cet article nous allons revenir sur les événements clés qui ont marqué le début de ce conflit.
1. La prise d’assaut du poste frontière de Kagitumba
Nous sommes aux environs de 10h00 du matin, l’adjudant Gasore Commandant du détachement de Kagitumba déployé au poste frontière s’était levé de bonne heure afin de procéder à l’appelle de ses hommes au campement avant de se diriger à la hauteur de la barrière au poste militaire avancé. Il est ensuite revenu afin de rédiger son rapport dans lequel il n’y avait rien de particulier à signaler.
C’est à ce moment-là que des individus en uniforme de la NRA (National Resistance Army) l’armée national Ougandaise franchissent le pont. Ils avaient coutume de le faire pour échanger ou partager un verre. L’adjudant Gasore avance vers eux pour leur demander le motif de leur visite, il est immédiatement désarmé et fait prisonnier. Au même moment des militaires Ougandais passe à l’assaut du campement. Face à cette situation l’opérateur radio eu juste le temps de lancer un message de détresse avant de détruire la Radio. Il quitte ensuite son local et s’enfuit.
L’Adjudant Gasore sera exécuté avec la plupart de ses hommes.
L’information réceptionné par le centre de transmission il est ensuite relayée par l’officiers des transmission le Commandant Emmanuel Kanyandekwe aux officiers de l’État-Major de l’armé en pleine réunion de mise au point hebdomadaire comme chaque lundi
« Nous sommes attaqué venez à notre secours » puis silence radio. Le centre de transmission essaya d’entrer en contact avec l’opérateur de Kagitumba en vain.
Le chef d’état-major adjoint le colonel Serubuga Laurent qui dirigeait la réunion interrompt immédiatement la séance. L’état-major relaie l’information à toutes les unités en informe le ministère de la Défense ainsi que l’Etat major de la Gendarmerie
2. La réaction des FAR (Force Armée Rwandaise)
La riposte tarde à s’organiser. Le président Juvénal Habyarimana, le chef d’état-major général et le chef suprême des armées était absent. Il était en visite à Neywork où se tenait une conférence organisée par l’UNICEF.
Dès le début de l’attaque le président est tenu régulièrement sur la situation par voie téléphonique des instructions et des directives sont données via le même canal.
Il rentre précipitamment pour être aux commandes en étant sur place et de gérer la crise, malgré les propositions avancées par Washington selon lesquelles un asile lui serait accordé s’il en faisait la demande. Il opte plutôt pour rejoindre ses hommes et combattre à leur coté l’ennemie.
L’une des premières revendications du FPR lors de l’attaque était le retour des réfugiés Tutsi rwandais qui vivaient en Ouganda et pourtant des pour parler avec le HCR et l’Ouganda étaient en cours. L’attaque a été précipité afin de mettre en péril ses négociations
Passant par la France la Belgique et le Zaïre de Mobutu pour demander du soutient il arrive à Kigali le 4 octobre. On apprendra par après que les munitions demandées à la Belgique lui sera refusé et livré plus tard au FPR après la prise de Kigali par ce dernier quatre ans après.
Entre temps sur le front, le Major Stanislas Hakizimana, Commandant de la compagnie Mutara se trouvant en première ligne a le devoir de se porter vers l’avant afin de répondre à l’appel de détresse à l’aide de son détachement. La même unité reçois l’ordre de l’état-major de recueillir plus d’information sur l’ennemi. Il quitte le camp en début d’après-midi à la rencontre d’un ennemi dont il ignore la force et l’effectif.
Le commandement des FAR envoie une unité de reconnaissance motorisé en renfort à la compagnie Mutara. Cette unité est composée d’une compagnie du bataillon para commando et d’un escadron de reconnaissance son commandement est confié au Lieutenant-Colonel BEM Munyarugarama Phineas.
Un bataillon de Gendarme dont la mission le matin même était d’aller former le groupement de gendarmerie à Ngarama est métamorphosé en unité de combat dès son arriver à Kigali. Il sera engagé sur l’axe Kayonza – Gabiro sous le commandement du Major Paul Rwarakabije.
A 14h00 2 hélicoptères de l’escadrille d’aviation décollent à Kanombe pour une mission de reconnaissance. Ils reviennent, une heure et demie plus tard confirmant l’information capté sur les réseaux à 10 h 00 selon laquelle le pays a bel et bien été attaqué.
Le 2 octobre dans l’après-midi l’États Major envoie 3 compagnies, une du CI Bugesera une du Bataillon Huye et une autre du Bataillon Ruhengeri ainsi que des éléments de l’ESO pour renforcer l’axe de Kayonza – Gabiro. Cette unité sera placée sous le commandement du Lieutenant-Colonel Innocent Rwanyagasore.
3. L’attaque de Kigali
Le 4 octobre l’état-major est informé d’une éventuelle attaque de Kigali la Capital. Il ordonna au plus grand des troupes de se retirer des zones de combat du Nords – Est afin de venir défendre la capitale.
Était-ce un renseignement livré au FAR et qui a permis d’empêcher la prise de la capitale par les rebelles les tout premiers jours ? ou tout simplement une stratégie de diversion qui visait à faire replier les troupes des FAR vers la Capital afin de laisser le champ libre à la progression du FPR dans le Nord Est du Pays ?
Certains éléments poussent penser à cette dernière option.
En effet l’information prévenait de l’ambassade des États Unies d’Amérique.
Ces derniers ont été fortement impliqués au coté du FPR en lui accordant un appui diplomatique sans égal ainsi que militaire à partir de l’Ouganda voisin.
De plus la personne qui aurait relayée l’information est un certain Léonidas Rusatira qui se révèlera plus tard être parmi ces officiers qui avaient été prévenu que Habyarimana avait été lâché par les occidentaux et que cela ne servait à grand-chose d’empêcher le FPR de prendre le pouvoir. En d’autres termes il était du camp adverse depuis le début du conflit.
En tous les cas la capitale Kigali deviendra dans la nuit du 4 au 5 Octobre le théâtre de tirs à l’arme lourde et de fusils d’assaut. Des combats ont eu lieu à quelques centaines de mètres du plateau, zone qui abrite la Radio National et de la Présidence ainsi que l’État-Major de l’armée pour ne citer que les endroits les plus importants.
Plus tard des officiers du FPR en évoquant les militaires des FAR qui leurs ont causé plus d’ennuie avouerons que les patrouilles misent en place par le Lieutenant-Colonel Aloys Ntiwiragabo les auraient empêchées de manœuvrer dans la capitale comme cela avait été prévu.
Pourtant certains politiciens de l’opposition politique tellement occupés à vouloir diaboliser le président Habyarimana Juvénal à tout prix, arriveront à prétendre que les coups de feu qui retentissaient dans la capitale cette nuit-là étaient l’œuvre d’une manipulation visant à rafler la population Tutsi afin de les emprisonner injustement. Cette version sera reprise par le FPR dans sa propagande lors de la conquête illégitime du pouvoir.
Rugamba Serge
La stratégie de la diversion Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)
Culture Politique Région1. La stratégie de la diversion Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ») 2. Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. 3. La stratégie du dégradé Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio[1]économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement. 4. La stratégie du différé Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005. 5. S’adresser au public comme à des enfants en bas-age La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro (« les jours euro »). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans. » (cf. « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ») 6. Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements… 7. Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. » (cf. « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ») 8. Encourager le public à se complaire dans la médiocrité Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte… 9. Remplacer la révolte par la culpabilité Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !… 10. Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui[1]ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes
Auteur Anonyme
Une enquête préliminaire a été ouverte Vendredi par parquet national antiterroriste contre Aloys Ntiwiragabo un officier des Ex Force Armée Rwandaise (FAR) Le Général-Major, Aloys Ntiwiragabo est issu de la 10ème promotion des officiers. Il a occupé divers postes de responsabilité dans les Forces Armées […]
Culture Politique RégionUne enquête préliminaire a été ouverte Vendredi par parquet national antiterroriste contre Aloys Ntiwiragabo un officier des Ex Force Armée Rwandaise (FAR)
Le Général-Major, Aloys Ntiwiragabo est issu de la 10ème promotion des officiers.
Il a occupé divers postes de responsabilité dans les Forces Armées Rwandaises dont celui de G2 à l’Etat-Major de l’Armée Rwandaise en 1994 (chef des services du renseignement militaire)
En mission au Cameron avec le ministre de la défense lors de l’attentat terroriste du 6 Avril 1994 qui a couté la vie aux présidents du Rwanda et du Burundi, il revient en catastrophe le 09 Avril, il y trouva une situation qu’il catégorisera de désordre total selon ses propres propos
Après la prise du pouvoir par le FPR, il se refugia en RDC, Zaïre à l’époque.
Il ne cessera de contribuer à l’établissement de la vérité sur le drame rwandais à travers des témoignages et des écrits ainsi que de collaborer avec la justice internationale
Il verra d’ailleurs les mandats d’arrêt émis en son encontre par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) levés en 2006, puis finira par rejoindre le Niger ou il travailla sur sa vraie identité pour le compte de Bolloré, une multinationale française.
Quelques années après il obtint un visa pour la France ou rejoignis sa famille.
Il publia un livre RWANDA. LE MAL DE LA REGION DES GRANDS LACS,
Ou il révèle pas mal d’informations dont la plupart étaient restées secrètes avant sa sortie. Il y lève le voile sur un pan de situations restées jusqu’aujourd’hui inexpliquées
Il y vivait normalement connu des autorités sous son vrai nom il participait à des cérémonies de sa commuté, mariage baptême, deuil, … selon ses proches
Il a pourtant été présenté par plusieurs médias comme un fugitif qui se cachait dans la banlieue d’Orléans en clandestinité selon Mediapart.
Encore une fois on y voit un manœuvre de Kigali visant à salir et ourdir les autorités rwandaises de l’ancien régime.
Migambi Serguei